Vues de Lisieux

24- L'église Saint Jacques de Lisieux

huile sur toile 46 x 61  (12P)  

J'ai choisi cette vue sur l'abside de Saint Jacques par un éclairage de côté très "architecture", afin de donner un relief à l'abside se détachant des bas-côtés. Une toile entièrement peinte à la brosse. Cet édifice gothique date du XVème siècle, situé en plein cœur de la ville il est aujourd'hui à l'abandon et fermé aux visiteurs. J'ai essayé de faire vibrer les différents plans et les vitraux mais avec le soucis de ne pas "singer" la touche de Claude Monet dans ses extraordinaires séries de cathédrales, cela serait de mauvais goût. Je passe tous les jours devant cette église que je trouve sublime et je vais sans doute en faire d'autres toiles.

25- La Touques à Lisieux

huile sur toile 46 x 55  (10F)

Cette toile représente la Touques entrant dans Lisieux, c'est un petit fleuve qui est à l'origine de l'implantation de la ville dans sa vallée. J'ai planté mon chevalet au raz de l'eau sur une partie plate de la berge en contre bas des rives, cela donne une ouverture au motif, le cours d'eau n'est pas très important et pas très large. Travail à la brosse et un peu au couteau, peu de couleurs disposées sur ma palette. Les touches créant le miroitement de l'eau et du reflet des arbres restent dans l'esprit impressionniste.

26- Saule pleureur sur l'Orbiquet à Lisieux

huile sur toile 46 x 55  (10F)

L'Orbiquet est une très jolie petite rivière qui devient à Lisieux le principal affluent de la Touques. Cette toile travaillée entièrement à la brosse est cadrée d'un petit pont qui enjambe la rivière donnant ainsi une vue un peu plongeante. Le feuillage en rideaux pendants au-dessus d'une eau avec peu de courant me donnait des reflets comme dans un miroir. Un motif osé et une journée très ensoleillée offrent beaucoup de contrastes intéressants à peindre.

27- La Touques et l'Orbiquet dans Lisieux

huile sur toile 38 x 55  (10P) 

Comme aurait pu écrire Arthur Rimbaud, "c'est un trou de verdure où coule une rivière". Sauf que ce sont les deux rivières, la Touques et l'Orbiquet, qui ici se rejoignent pour pénétrer dans Lisieux. Un jeu de feuillages, d'ombre et de lumière au-dessus de l'eau sans un seul morceaux de ciel, j'ai aimé peindre ce motif totalement à la brosse, aucun dessin, que des tâches de couleurs. La Touques recèle plein de méandres dans ce genre que je voudrais saisir dans le même style.

28- L'Orbiquet avant son entrée dans Lisieux

huile sur toile 38 x 55  

Cette petite rivière est fort jolie et traverse de merveilleuses vallées typiquement Normandes, sa source est étonnante. Comme son débit est assez important mais ici calme, grâce à un barrage, le reflets des arbres est superbe à peindre. Les couleurs et la lumière me rappelaient sans cesse qu'un Claude Monet se serait aussi emparé de ce motif comme moi, avec plus de génie aussi ! Je n'hésite plus maintenant à n'utiliser que des brosses larges pour travailler avec une plus grande liberté par touches majeures sans recherche de détails. Avec très peu de couleurs la tonalité de la toile est plus harmonique. Une construction géométrique existe lors de la mise en place pour ordonner la profondeur car la ligne de fuite est très faible, le ton fauve des peupliers permet d'accentuer le recul des plans.

29- Friches industrielles sur la Touques à Lisieux

huile sur toile 33 x 41  (6F)  

La ville était au XIXème siècle un centre industriel très important, d'innombrables filatures étaient implantées le long des berges de la Touques dont l'eau alimentait les énormes roues à aubes. Le déclin du commerce vers la première guerre mondiale les a ruiné mais c'est surtout la seconde guerre qui en détruisant tout Lisieux les a fait disparaître. Ce qui reste est plus ou moins utilisé en magasins et entrepôts vétustes, c'est un drame local. Sur cette toile je me suis appliqué à utiliser justement ces souvenirs du passé, les lignes austères des bâtiments tout en briques s'opposent au fouillis de la végétation désordonnée des berges à l'abandon. La difficulté que j'ai rencontré est le cadrage, je voulais que les bâtiments puissent s'imbriquer totalement dans la nature, sans tristesse. Si mes visiteurs s'y intéressent j'ai en préparation beaucoup d'autres sites identiques à peindre.

30- Ruelle historique de Lisieux derrière le Manoir Desmares

huile sur toile 38 x 55  (10P)

Peut-on s'imaginer en se promenant aujourd'hui dans Lisieux qu'avant la dernière guerre toutes les rues pouvaient ressembler à ceci, et bien d'autres encore plus belles et pittoresques. Lisieux était appelée la capitale des maisons en bois sculpté, les bombardements ont presque tout détruit et la reconstruction qui s'en est suivie à transformé la ville en une banalité affligeante. Il reste de rares petits coins plus ou moins conservés, je vais essayé d'en fixer d'autres sur mes toiles. Celle-ci idéalise évidemment l'endroit dont j'ai conservé l'essentiel de ce qui est "beau", tout Lexovien s'y reconnaitrait.

L'exécution détaillée de ce tableau est expliquée dans l'article spécialement consacré à ma manière de peindre, si cela vous intéresse ouvrez la page suivante : " Technique ", c'est très intéressant !

31- Lisieux, aube hivernale sur Saint Jacques

huile sur toile, 46 x 61  (12P) 

Peindre Lisieux n'est pas si simple. La ville presque entièrement reconstruite depuis la guerre n'offre pas d'intérêt, il faut chercher les petits coins sympas, heureusement il y en a encore pas mal dignes d'être fixés sur la toile. Il reste cependant un écueil, la ville est au fond de la vallée de la Touques et l'ouverture "aérienne" pour un paysagiste est difficile. Sur cette toile exécutée entièrement à la brosse, j'ai essayé "d'ouvrir le monde"! La ville est grise et souvent triste, alors des lueurs matinales en plein hiver peuvent colorer la palette d'un peintre de manière inhabituelle. Ce tableau a été composé en atelier, l'hiver je ne peux pas peindre en plein air (faut pas exagérer quand même) et mes doigts ne fonctionnent plus dans le froid. J'avais ébauché plusieurs études dans ce but en me situant sur les hauteurs du plateau Saint Jacques (exactement en haut de l'allée Jeanne d'Arc) dominant l'église du même nom. Retrouver une ambiance particulière, un éclairage nouveau sur la ville en contre-bas, j'espère avoir réussi quelque chose d'intéressant.

32- Lisieux, petite rue des Champs Rémouleux

huile sur toile 19 x 24  (2F)

Une rue qui passe souvent inaperçue, et il en a bien d'autre ainsi dans la ville. C'est curieux de constater une certaine similitude avec les vues de Montmartre peintes par Maurice Utrillo. C'est une toute petite toile ébauchée en vue d'une série de toiles plus grandes.

33- Lisieux, chemin du moulin

huile sur toile 24 x 33  (4F) 

Cette petite toile est la deuxième d'une série que j'aimerais continuer sur les rues de Lisieux en essayant de trouver l'angle qui garde un charme un peu ancien. Sur cette vue il est indéniable que Lisieux avant la dernière guerre était une petite ville provinciale pour ne pas dire rurale. Tant mieux, je vais en profiter pour en ressortir le meilleur !Peindre une petite toile n'est pas plus facile qu'une grande, c'est bien souvent le contraire. Comme je me refuse à travailler avec de petit pinceaux (ici les brosses sont d'un centimètre de large et plus), les détails parasites sont estompés et c'est le but recherché. D'ailleurs aucun des innombrables fils électriques qui traversent cette rue ne sont représentés, inutile.

34- Lisieux, allée Lemercier

huile sur toile, 27 x 19  (3P) 

Encore une autre petite rue de Lisieux, ruelle complexe dans un lieu hors du monde bien qu'en pleine ville. juste la place d'une voiture, impossible de se croiser. La composition rigoureuse avec son point de fuite indique bien que cette rue étroite monte vers on se sait où. La perspective des caniveaux est cassée par la croisée du premier plan et les maisons blanches peuvent nous rappeler les compositions d'Utrillo à Montmartre.

36- Lisieux, l'ancien chemin de halage au bord de la Touques

huile sur toile de lin, 33 x 41 

Détails dans la galerie "analyse et critique"

37- Lisieux, la rue Aristide Briand

huile sur toile de lin, 33 x 41 (6F)  

Détail dans la galerie "analyse et critique"

38- Lisieux, la Touques dans la vallée

huile sur toile de lin, 33 x 41 (6F)

Détail dans la galerie "analyse et critique".

39- Lisieux, le bas de la rue Henry Chéron

huile sur toile de lin, 33 x 41 (6F)

Détails dans la galerie "analyse et critique"

40- Lisieux, vieil aulne au bord de la Touques

huile sur toile de lin, 33 x 41 (6F) 

Détails dans la galerie "analyse et critique"

41- Lisieux, Automne sur le dôme de la basilique Sainte Thérèse

huile sur toile de lin, 46 x 38 (8F)

Détails dans la galerie "analyse et critique"

42- Lisieux, la tour Sud de la cathédrale Saint Pierre

huile sur toile de lin, 46 x 38  (8F)

Détails dans la galerie "analyse et critique"

43- Lisieux, Le haut de la rue Henry Chéron un soir de pluie

huile sur toile de lin, 46 x 61 (12F)  

Détails dans la galerie "analyse et critique"

44- Lisieux, Le Manoir des Mathurins, aile Nord.

huile sur toile de lin, 27 x 41 (6P)

Détails dans la galerie "analyse et critique"

45- Lisieux, l'arboretum côté Nord.

huile sur toile de lin, 54 x 73 (20P)

Détails dans la galerie "analyse et critique "

46- Lisieux, sur les bords du Graindin

Huile sur toile de lin 50 x 65 (15P)

Détails dans la galerie "analyse et critique "

52- L'ancien jardin de l'Evêché de Lisieux

huile sur toile 70 x 50 

Détails dans la galerie "analyse et critique"

53- Un coin de jardin à Lisieux

huile sur toile 41 x 27

Détails dans la galerie "analyse et critique "

54- Glycine d'avril, mon jardin à Lisieux

huile sur toile 40 x 50

Détails dans la galerie "analyse et critique "

55- Chemin du Bon Dieu Noir à Lisieux

huile sur toile 38 x 46

Détails dans la galerie "analyse et critique "